vendredi 25 juillet 2014

WARUM JOE et le cas Sergueï Krikaliov

 Tirée de l'excellent album "Aime le Maudit" (1993), une chanson sur le cas atypique de Sergueï Krikalev (ou Krikaliov), le dernier cosmonaute soviétique, qui a eu la surprise d'apprendre en 1991 la disparition de son pays, l'URSS, une fois redescendu sur Terre ! Le titre du morceau, "Gospodine", signifie "Monsieur", en russe. Ca fait référence au fait qu'on l'appelait auparavant "Tovaritch" ("Camarade"), mais qu'on l'a appelé "Gospodine" ("Monsieur") après son atterrissage... Tout un symbole.

 

Dernière révolution à sept mille lieues à l'heure
Et Soyouz s'en retourne à la pesanteur
Quand s'ouvrit l'écoutille et qu'ils m'agrippèrent
Le doute m'envahit, je n'étais plus sur Terre


 J'attendais sur ma bouche sa virile embrassade
Mais il me tend la main, ce n'est pas mon camarade

 Des mots qu'il prononce, je comprends l'essentiel
Mais le discours qu'il tient n'a plus rien d'officiel
Gospodine Krikalev bienvenue en C.E.I.
Qu'ai-je donc commis pour qu'il me traite ainsi ?

 Soyouz a du rebondir en touchant l'atmosphère
Je me suis sans doute posé hors du système solaire

 Cosmodrome hérissé de drapeaux inconnus
Vladimir Oulianov n'y a pas de statue
Gospodine Krikalev bienvenue en C.E.I.
A combien d'années-lumière se trouvait mon pays ?

Personne pour m'épingler la médaille au revers 
Celle du héros de la patrie des prolétaires

 Un syndrome étrange sévit chez l'habitant
  La cité des étoiles telle un bazar afghan  
Rien ici n'échappe à tous ces mécréants
Jusqu'à mon astronef proposé à l'encan

 Gospodine Krikalev je suis l'hôte pour longtemps
De la Communauté des Etats Indépendants
 
 
 

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