GARM
s/t
CD
Autoproduction
2020
Origine : Bretagne / France
Style : Darkwave / Electro-Indus
s/t
CD
Autoproduction
2020
Origine : Bretagne / France
Style : Darkwave / Electro-Indus
GARM est un duo de la région nantaise qui vient, en cette période ô combien troublée de la fin mars 2020, de donner naissance à son premier album éponyme. Sont donc ici rassemblées neuf pistes d'un style hybride, alliant de manière diablement efficace les envolées d'une Darkwave de très bonne facture aux sonorités à la fois synthétiques et plus abruptes d'un Electro-Indus fort bien maîtrisé, avec même par moments quelques puissants relents d'un Metal industriel du plus bel effet.
Constituée de Gaël Caudoux (chant et textes) et de David Enrique (guitare et MAO), la jeune formation parvient en effet à effectuer une fusion très réussie entre instrumentation organique et ressources trop souvent sous-estimées d'une machinerie informatique à haut potentiel. Le résultat est si convaincant que l'on peine à croire que l'électronique y contribue de manière si importante, signe certain de son emploi à bon escient. Les neuf compositions se font tour à tour glacées, éthérées, irréelles et hypnotiques, oscillant adroitement entre pesanteur de mélodies assombries et rythmiques cadencées, renforcées par d'implacables riffs de guitare.
Les vocaux clairs en anglais, de par leurs accents quelque peu plaintifs mais empreints d'une forte charge émotionnelle, ne sont pas sans me rappeler assez irrésistiblement ceux de Robert Smith, quoique sans doute un peu moins haut perchés. A vrai dire, même si je ne sais encore à ce stade pour ainsi dire rien de GARM, que je découvre tout juste avec ce premier jet, je serais assez enclin à penser que le Post-Punk popisant de THE CURE compte au nombre des références majeures du combo... Et je vous prie de croire que le rapprochement n'a pour le coup rien de dévalorisant sous ma plume, tant s'en faut. Mais ceci n'est somme toute que mon ressenti personnel, et je laisserai donc à chacun le soin d'en juger par lui-même.
Le fait est que l'on n'a pas ici affaire à un énième clone insipide et interchangeable, mais bien à un projet doté d'une personnalité et d'une âme propres, se distinguant véritablement de la masse et sortant ainsi du lot. C'est à ce titre qu'il aura su capter mon attention et me séduire quasi-instantanément, alors même que pourtant, je l'avoue et le confesse, je ne m'étais au départ résolu à y jeter une oreille qu'avec assez peu de conviction. Toutefois bien m'en aura pris, puisque je ne regrette absolument pas cette découverte, au final. Merci beaucoup à David d'avoir pris l'initiative de me contacter spontanément, sans quoi je serais peut-être passé à côté de quelque chose de très valable. Et c'est donc bien volontiers que je relaie ici l'info, en espérant que ces quelques lignes auront su vous donner l'envie d'en savoir plus.
Pour conclure cette rapide présentation, je précise à toutes fins utiles que si l'album est d'ores et déjà disponible au format digital via plusieurs plateformes de téléchargement, il fait également l'objet d'un pressage physique... actuellement retenu en quarantaine. Mais dès que la situation sanitaire le permettra, il sera donc possible de passer commande du CD.
A suivre de près, donc. Et à ne surtout pas manquer.
Hans Cany
Constituée de Gaël Caudoux (chant et textes) et de David Enrique (guitare et MAO), la jeune formation parvient en effet à effectuer une fusion très réussie entre instrumentation organique et ressources trop souvent sous-estimées d'une machinerie informatique à haut potentiel. Le résultat est si convaincant que l'on peine à croire que l'électronique y contribue de manière si importante, signe certain de son emploi à bon escient. Les neuf compositions se font tour à tour glacées, éthérées, irréelles et hypnotiques, oscillant adroitement entre pesanteur de mélodies assombries et rythmiques cadencées, renforcées par d'implacables riffs de guitare.
Les vocaux clairs en anglais, de par leurs accents quelque peu plaintifs mais empreints d'une forte charge émotionnelle, ne sont pas sans me rappeler assez irrésistiblement ceux de Robert Smith, quoique sans doute un peu moins haut perchés. A vrai dire, même si je ne sais encore à ce stade pour ainsi dire rien de GARM, que je découvre tout juste avec ce premier jet, je serais assez enclin à penser que le Post-Punk popisant de THE CURE compte au nombre des références majeures du combo... Et je vous prie de croire que le rapprochement n'a pour le coup rien de dévalorisant sous ma plume, tant s'en faut. Mais ceci n'est somme toute que mon ressenti personnel, et je laisserai donc à chacun le soin d'en juger par lui-même.
Le fait est que l'on n'a pas ici affaire à un énième clone insipide et interchangeable, mais bien à un projet doté d'une personnalité et d'une âme propres, se distinguant véritablement de la masse et sortant ainsi du lot. C'est à ce titre qu'il aura su capter mon attention et me séduire quasi-instantanément, alors même que pourtant, je l'avoue et le confesse, je ne m'étais au départ résolu à y jeter une oreille qu'avec assez peu de conviction. Toutefois bien m'en aura pris, puisque je ne regrette absolument pas cette découverte, au final. Merci beaucoup à David d'avoir pris l'initiative de me contacter spontanément, sans quoi je serais peut-être passé à côté de quelque chose de très valable. Et c'est donc bien volontiers que je relaie ici l'info, en espérant que ces quelques lignes auront su vous donner l'envie d'en savoir plus.
Pour conclure cette rapide présentation, je précise à toutes fins utiles que si l'album est d'ores et déjà disponible au format digital via plusieurs plateformes de téléchargement, il fait également l'objet d'un pressage physique... actuellement retenu en quarantaine. Mais dès que la situation sanitaire le permettra, il sera donc possible de passer commande du CD.
A suivre de près, donc. Et à ne surtout pas manquer.
Hans Cany
NOTE : 8/10
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BANDCAMP
garmnantes.bandcamp.com
SPOTIFY
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DEEZER
www.deezer.com/fr/artist/7322100
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EXTRAITS
The Void Highway
Hunting Fire
The Hundred Wolves
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