KB Records
Le nouvel album de ces vétérans du Punk Rock gallois, formés en 1983, s'affirme d'emblée comme un hommage au mouvement social lancé par les mineurs de charbon du sud du Pays de Galles, au milieu des années 80. Cette grève historique, qui ne dura pas moins d'une année entière, opposa à partir de mars 1984 ces travailleurs soucieux de sauvegarder leurs emplois aux velléités de fermeture de vingt mines jugées déficitaires, sous l'impulsion de la très autoritaire gouvernance de Margaret Thatcher. En dépit d'une résistance acharnée, la "Dame de Fer" demeura totalement inflexible, et c'est le cœur empli d'une amertume fort compréhensible que les mineurs durent, en mars 1985, se résoudre à mettre un terme à une lutte tout aussi acharnée que désespérée, sans avoir obtenu gain de cause.
L'un des morceaux présents sur le disque "Miners (The Fathers Sacrifice)", fait d'ailleurs référence au film "Still the enemy within", qui relate le déroulement de ces tragiques événements qui auront durablement marqué la société britannique. A tel point qu'aujourd'hui encore, leur souvenir demeure très vivace dans l'esprit des masses populaires du pays.
C'est bien entendu à ces événements que se rapportent non seulement le graphisme de la pochette du disque, au symbolisme évident, mais également son titre. La "lumière au bout du tunnel", d'ailleurs, est chargée d'une double signification, puisqu'on peut aussi bien y voir une allusion au parcours opiniâtre de FOREIGN LEGION, formation trop longtemps sous-estimée et méconnue. Celle-ci semble de plus en plus accéder enfin à la reconnaissance qu'elle mérite, y compris au-delà des frontières du Royaume Uni. Mieux vaut tard que jamais, pourra-t-on dire...
Ce qui caractérise cet opus et qui le rend particulièrement remarquable dans leur discographie, c'est la manière dont il sonne, perceptible dès le premier morceau, "Jenny", et que l'on retrouve sur pratiquement chacun des douze titres. Si FOREIGN LEGION a toujours été plus ou moins assimilé à la scène OI! / Streetpunk, ayant d'ailleurs à de multiples reprises figuré sur disques et en concert aux côtés de références telles que MAJOR ACCIDENT et autres PARIS VIOLENCE, le groupe nous avait néanmoins habitués jusqu'à présent à un Punk Rock mélodique de très bonne facture, mais somme toute plutôt classique. Ce qui frappe d'emblée ici, c'est un son, un style indéniablement OI!, qui surprendra agréablement tous les amateurs du genre. Des vocaux plus offensifs, un son plus lourd, des mélodies simples mais entraînantes, une rythmique puissante, des chœurs très "working class" : tout, ici, évoque une mouvance musicale qui s'adresse tout autant à un public de skinheads que de punk rockers.
Les fans les plus avertis reconnaîtront pour leur part, dès la seconde plage, une nouvelle version boostée du mémorable "What a place to be", dont la première mouture figurait sur le premier LP "Welcome to Fort Zinderneuf", sorti en 1987. Premier album hélas épuisé depuis très longtemps, et dont la rareté, accentuée par la convoitise des collectionneurs, a fait aujourd'hui un objet fort onéreux... A quand un repressage qui le rendrait de nouveau accessible au commun des mortels, et ce pour un prix d'achat raisonnable ? On attend avec impatience qu'un label prenne enfin cette salutaire initiative. L'appel est lancé !
En conclusion, je ne peux que vous recommander fortement "The Light at the End of the Tunnel" qui, du reste, a d'ores et déjà recueilli des réactions très favorables un peu partout dans le monde. Un accueil enthousiaste tout à fait justifié, pour un album dont le titre suggère qu'il pourrait bien être celui de la consécration. A noter qu'il est disponible en trois versions : un pressage CD, et deux pressages LP vinyl distincts (pressage US vert menthe, et pressage européen vert tacheté de rouge). Une pièce de choix à ajouter sans hésitation à votre collection. Croyez-moi, vous ne le regretterez pas.
L'un des morceaux présents sur le disque "Miners (The Fathers Sacrifice)", fait d'ailleurs référence au film "Still the enemy within", qui relate le déroulement de ces tragiques événements qui auront durablement marqué la société britannique. A tel point qu'aujourd'hui encore, leur souvenir demeure très vivace dans l'esprit des masses populaires du pays.
C'est bien entendu à ces événements que se rapportent non seulement le graphisme de la pochette du disque, au symbolisme évident, mais également son titre. La "lumière au bout du tunnel", d'ailleurs, est chargée d'une double signification, puisqu'on peut aussi bien y voir une allusion au parcours opiniâtre de FOREIGN LEGION, formation trop longtemps sous-estimée et méconnue. Celle-ci semble de plus en plus accéder enfin à la reconnaissance qu'elle mérite, y compris au-delà des frontières du Royaume Uni. Mieux vaut tard que jamais, pourra-t-on dire...
Ce qui caractérise cet opus et qui le rend particulièrement remarquable dans leur discographie, c'est la manière dont il sonne, perceptible dès le premier morceau, "Jenny", et que l'on retrouve sur pratiquement chacun des douze titres. Si FOREIGN LEGION a toujours été plus ou moins assimilé à la scène OI! / Streetpunk, ayant d'ailleurs à de multiples reprises figuré sur disques et en concert aux côtés de références telles que MAJOR ACCIDENT et autres PARIS VIOLENCE, le groupe nous avait néanmoins habitués jusqu'à présent à un Punk Rock mélodique de très bonne facture, mais somme toute plutôt classique. Ce qui frappe d'emblée ici, c'est un son, un style indéniablement OI!, qui surprendra agréablement tous les amateurs du genre. Des vocaux plus offensifs, un son plus lourd, des mélodies simples mais entraînantes, une rythmique puissante, des chœurs très "working class" : tout, ici, évoque une mouvance musicale qui s'adresse tout autant à un public de skinheads que de punk rockers.
Les fans les plus avertis reconnaîtront pour leur part, dès la seconde plage, une nouvelle version boostée du mémorable "What a place to be", dont la première mouture figurait sur le premier LP "Welcome to Fort Zinderneuf", sorti en 1987. Premier album hélas épuisé depuis très longtemps, et dont la rareté, accentuée par la convoitise des collectionneurs, a fait aujourd'hui un objet fort onéreux... A quand un repressage qui le rendrait de nouveau accessible au commun des mortels, et ce pour un prix d'achat raisonnable ? On attend avec impatience qu'un label prenne enfin cette salutaire initiative. L'appel est lancé !
En conclusion, je ne peux que vous recommander fortement "The Light at the End of the Tunnel" qui, du reste, a d'ores et déjà recueilli des réactions très favorables un peu partout dans le monde. Un accueil enthousiaste tout à fait justifié, pour un album dont le titre suggère qu'il pourrait bien être celui de la consécration. A noter qu'il est disponible en trois versions : un pressage CD, et deux pressages LP vinyl distincts (pressage US vert menthe, et pressage européen vert tacheté de rouge). Une pièce de choix à ajouter sans hésitation à votre collection. Croyez-moi, vous ne le regretterez pas.
Hans
TRACKLIST :
1. Jenny
2. What a place to be
3. Regeneration (Council List)
4. My Radio
5. Hey Girl
6. George Best
7. Stalker
8. Market Trader
9. Three Years (The untold story)
10. Miners (The fathers sacrifice)
11. Drunken Heroes
12. Phoenix from the Flame
1. Jenny
2. What a place to be
3. Regeneration (Council List)
4. My Radio
5. Hey Girl
6. George Best
7. Stalker
8. Market Trader
9. Three Years (The untold story)
10. Miners (The fathers sacrifice)
11. Drunken Heroes
12. Phoenix from the Flame